Les jeunes des PTOM et l'Union européenne

Finau Vakalepu, une jeune étudiante originaire de Wallis et Futuna, a eu l’opportunité d’aller à la rencontre des différents représentants et experts de l’Union Européenne lors d’un voyage d’étude organisé par l’OCTA (l’association des PTOM de l’Union Européenne) du 4 au 9 octobre 2021.

Une expérience enrichissante selon la jeune femme, car cela lui a permis d’échanger  sur les problèmes et les attentes de la jeunesse des PTOM, par exemple l’accès aux différents programmes de l’Union Européenne.

Finau termine son voyage avec beaucoup d’enthousiasme. Elle espère que ça pourrait pousser les autres jeunes à s'intéresser à ces différents sujets et  contribuer au développement de nos îles Wallis et Futuna.

Voici son témoignage :

"Malo te kataki !

Je m’appelle Finau Vakalepu, j’entame actuellement mon master 1 d’études culturelles que je fais en parallèle avec une formation en gestion.

La Délégation de Wallis & Futuna à Paris a fait appel à des étudiants ou personnes salariés correspondants aux différents critères demandés. J’ai vu là, une possibilité de pouvoir sortir de ma zone de confort et je l’ai saisie.

Une décision que je ne regrette pas, car j’en reviens avec une autre vision plus claire de cette relation entre les PTOM et l’UE. Une relation qui est très peu présentée dans nos îles, malgré les différents projets proposés par l’UE pour la jeunesse. Et dont nos jeunes vivant dans nos îles, si loin, pourraient aussi bénéficier.

Comme je l’ai peut-être déjà beaucoup répété, ce voyage a été un véritable moment de partage avec mes camarades représentants de leurs îles. C’était une vraie aubaine pour moi de découvrir d’autres cultures des outre-mer et tisser de nouveaux liens avec eux. Écouter et apprendre de leur parcours et leurs idéaux redonne espoir en la jeunesse et le développement de nos îles. J’espère que cela pourrait pousser également nos jeunes à s’intéresser au domaine de la politique ou même à celui de l’international qui sont si peu explorés, et pourtant si nécessaires.

En espérant que cette première édition ait été une réussite et que l’OCTA la réorganise l’année prochaine, je n’ai qu’une seule chose à dire à tous ceux dont le chemin peut sembler long : foncez les gars ! et informez-vous sur internet ou  auprès des différents services concernés ! N’ayez pas peur d’oser ou de poser des questions. Il y a tellement de possibilités et d’opportunités que même à 22 000 km nous, wallisien(ne)s et futunien(ne)s, pouvons aussi en bénéficier."